Le Frère Bernard, âgé de 55 ans, est moine au monastère Saint-Benoît d'En Calcat dans le Tarn, depuis dix ans, après dix-sept ans d'enseignement comme professeur de français. Son principal travail au monastère est de travailler dans le jardin et le parc du monastère.

La célébration de l’office, qui permet aux moines de louer Dieu et de prier pour les hommes et avec eux s’appelle traditionnellement la liturgie des heures. Ces deux mots de liturgie et de heures sont deux excellentes portes d’entrée pour comprendre ce que nous faisons quand nous célébrons la prière de l’office. Parler de temps dit combien la prière est un acte profondément humain. Cette conférence essaiera donc de montrer que la célébration de l’office est vraiment liée à notre condition d’homme sur la terre.

Le Frère Bernard est moine (âgé de 55 ans) au monastère Saint-Benoît d'En Calcat dans le Tarn, depuis dix ans, après dix-sept ans d'enseignement comme professeur de français. Son principal travail au monastère est de travailler dans le jardin et le parc du monastère.

Toute la célébration de l’office est centrée sur la Parole de Dieu. La structure même des offices montre qu’ils sont tout simplement une lecture continue et assidue de la Bible. Nous verrons ainsi comment la Parole de Dieu est déployée dans l’office et comment elle permet de comprendre ce qu’est un office.

Après des études au conservatoire de La Réunion et fort d’une expérience de plus de 7 ans dans les ordres durant laquelle il a été formé à sa passion pour la liturgie, Jacques Cochard a chanté dans de nombreux chœurs réputés à travers le monde, notamment au Canada, en Belgique et en France. Il a été finaliste de la première édition du concours des voix des outre-mer organisé par le chanteur Fabrice Di Falco.Assurant la fonction de chef de chœur dans diverses paroisses parisiennes depuis 2011, et après avoir suivi des cours d’orgue auprès de Vincent Rigot, il devient organiste remplaçant en collaboration avec Françoise Levéchin-Ganggloff à la paroisse St-Roch de Paris. Depuis 2019, il est également organiste de la paroisse de Notre-Dame de Lourdes dans le XXe arrondissement. Chef de chœur de la Schola Saint Roch ainsi que des 65 enfants du patronage de Notre-Dame de Lourdes, il a également fondé le chœur Canta Oraque qui a pour mission d’aider le diocèse, les paroisses et leurs fidèles à chanter et prier. Outre ses activités musicales, il a suivi une formation en lettres à La Sorbonne et dispense aujourd’hui des cours de lettres classiques au lycée Stanislas de Paris.

Comment mettre en place la prière des heures en paroisse ? Comment commencer ? Quels jours ? Quels offices ? Quel effectif ? Quels outils utiliser ? Comment déployer la liturgie ?

Violoniste de métier avant d’entrer dans l’Ordre de Saint Dominique, Sr Marie Noël a été longtemps maîtresse de chœur dans sa Communauté où la liturgie est chantée en grégorien. Elle a exercé son apostolat dans l’enseignement, et notamment en donnant des cours de chant choral polyphonique à tous les niveaux du collège et du lycée. Diplômée de l'École du Chœur Grégorien de Paris, elle enseigne à Paris et donne des sessions de chant dans plusieurs monastères. Elle poursuit actuellement des études à l’Institut Supérieur de Liturgie (au sein de l’Institut Catholique de Paris).

Il s’agit de comprendre ce qu’est une pièce grégorienne : une mélodie qui est un commentaire du texte chanté, texte biblique le plus souvent. Mais cet atelier-conférence ne se veut pas un cours magistral : plutôt une classe de chant pratique pour expérimenter la grâce de cette prière, «chant propre de la liturgie romaine», comme le dit la Constitution sur la Liturgie du Concile Vatican II Sacrosanctum Concilium au n°116.

Prêtre du diocèse d’Albi, le père Gaël Raucoules a été ordonné en 2014. Il a une formation d’organiste liturgique et de direction de chœur. Il a été animateur de chant en paroisse pendant de nombreuses années et est, aujourd’hui, co-directeur du stage inter-provincial de musique liturgique (provinces de Toulouse et Montpellier). Il est également membre de la commission diocésaine de musique liturgique du diocèse d’Albi.

Source et sommet de la vie de l’Eglise, la messe, dans son déroulement rituel confortable, court le risque de l’habitude et d’en perdre le sens profond. Les chants sont au service de la célébration du mystère pascal du Christ, donnent son relief au cérémonial et en manifestent la progression en ses différentes étapes. Mais au fond, que célébrons-nous quand nous vivons l’Eucharistie ? À quoi renvoient les différentes étapes de la messe ? Comment le chant manifeste le mystère de l’Eglise rassemblée autour de son Seigneur et Sauveur ?

Le frère Antoine Odendall, 32 ans, est chantre du couvent des dominicains de Marseille. S'il se débrouille en violoncelle, piano et guitare, son rapport à la musique passe aujourd'hui surtout par le chant liturgique (formation des frères novices, direction de chœur). Il est titulaire d'une première licence canonique (l’équivalent d’un master 2 dans l'église) en philosophie et en finira bientôt une deuxième en liturgie et théologie sacramentaire à l’institut supérieur de liturgie à Paris.

“On chante toujours la même chose ! ” ou ” On ne connaît pas votre chant”. Le chantre de bonne volonté qui veut bien faire se trouve souvent acculé à naviguer entre ces deux remarques des membres de l’assemblée. Mais le fait que le chant soit connu ou chantable n’est qu’une partie de la question… Est-il adapté pour le rite de la messe qu’il accompagne ? Allez par toute la terre n’est pas très souhaitable en chant d’entrée, ni Adorez-Le pour l’offertoire… Est-il adapté au temps liturgique? Est-il simplement adapté au lieu sacré qu’est l’Eglise, et à une célébration liturgique ? Avant de savoir si tout le monde va chanter, cette conférence regardera d’abord ce que nous célébrons, et comment chaque chant participe (ou non…) à la louange du Seigneur et à la participation priante et active de chacun des membres de l’assemblée.

Avec une formation en guitare classique dans une petite école de musique (où il assurait le pupitre de contrebasse de l’orchestre d’harmonie avec une guitare électrique), le frère Clément Binachon est entré chez les Dominicains avec une formation musicale de base. C’est au cours du noviciat qu’il a vraiment découvert la pratique du chant polyphonique puisque tous leurs offices sont conçus ainsi. Ayant été encouragé par le chantre de la communauté à diriger puis à écrire pour les chorales, il a pu faire quelques tentatives de composition avec des textes du frère David Perrin qu’ils ont testées ensuite sur les groupes de jeunes dont ils avaient la charge. Après l’ordination, il a eu la chance de commencer son ministère de prêtre sur l’île de La Réunion pendant 3 ans     avant de faire une licence canonique en théologie spirituelle à Rome. Il est maintenant au couvent de Marseille.

Tout le monde connaît l’adage augustinien: « chanter, c’est prier deux fois ». Pourtant, lorsqu’il faut vraiment prier, comme après la communion par exemple, beaucoup estiment qu’il vaut mieux se recueillir en silence. Cette petite conférence voudrait exposer quelques grands principes de la spiritualité catholique pour aider les chanteurs à laisser l’Esprit Saint déployer en eux tous ses dons.

Le frère Emmanuel Perrier, de la Province de Toulouse de l'Ordre des Prêcheurs (autrement dit dominicains), est docteur en théologie (université de Fribourg), professeur de théologie dogmatique, directeur de l'Institut Saint Thomas d'Aquin à Toulouse, membre ordinaire de l'Académie pontificale de saint Thomas. Dernier ouvrage paru : L'Attrait divin. La doctrine de l'opération et le gouvernement des créatures chez Thomas d'Aquin (Paris, 2019).

Il ne suffit pas de chanter dans une église pour prier. Il ne suffit pas de chanter durant la liturgie pour participer à cette liturgie. Le chant est un acte extérieur, et il n’est pas une prière, et il ne participe pas à la liturgie, s’il n’est porté par un acte intérieur tourné vers le Seigneur pour lui adresser un « cantique nouveau » (Ps 149). Si le cœur n’y est pas un chœur ne sert à rien, il est même une nuisance pour le cœur des autres puisqu’il les distrait au lieu de les élever. Telle est la raison d’être du silence dans la liturgie, car c’est de lui que jaillit le chant et c’est à lui que le chant reconduit. La prière comme la liturgie alternent entre chant et silence parce qu’elles suivent, accompagnent et suscitent les mouvements du cœur vers Dieu.

Le frère Antoine Odendall, 32 ans, est chantre du couvent des dominicains de Marseille. S'il se débrouille en violoncelle, piano et guitare, son rapport à la musique passe aujourd'hui surtout par le chant liturgique (formation des frères novices, direction de chœur). Il est titulaire d'une première licence canonique (l’équivalent d’un master 2 dans l'église) en philosophie et en finira bientôt une deuxième en liturgie et théologie sacramentaire à l’institut supérieur de liturgie à Paris.

Traditionis Custodes : gardiens de la tradition. Le titre est osé. Une partie du peuple de Dieu, en particulier dans la jeunesse française, a vu dans ce motu proprio l’effet strictement inverse de ce que son titre proposait. La guerre liturgique semble à nouveau ouverte, après des années de pacification suite au travail du pape Benoît XVI.

Difficile de trouver une continuité entre François et Benoît sur le plan de la liturgie. Le projet de la disparition de la forme extraordinaire est assumé dans Traditionis Custodes ainsi que dans Desiderio Desideravi, dans un esprit autre que celui de Summorum Pontificum. Nous nous demanderons si l’on peut recevoir avec la même docilité l’enseignement de François que celui de Benoît, en tâchant de comprendre les raisons théologiques qui ont poussé l’un et l’autre Pape à écrire des textes si différents au sujet des missels de saint Pie V et de saint Paul VI.

Chef de choeur professionnel et professeur diplômé d’Etat au conservatoire supérieur régional de Paris, Olivier Bardot s’attache depuis quelques années à développer en France une pratique éclairée du chant liturgique dans toutes ses composantes, proposant, avec l’aide d’autres musiciens de métier, des formations à la composition et à la direction chorale. Olivier Bardot compose pour l’Eglise, il est également membre du Consortium international de musique sacrée et participe au comité stratégique d’Ecclesia Cantic. 

Depuis que Benoît XVI a rappelé l’impérieuse nécessité que la grande musique sacrée ne soit plus cantonnée aux salles de concert mais revienne en force dans la liturgie chaque fois que cela est possible, de nombreux chœurs liturgiques se sont emparés de ce défi en essayant de proposer aux fidèles l’irremplaçable legs des grands compositeurs pendant la messe. Cependant la tâche ne se révèle pas toujours évidente: quel répertoire, pour qui, à quel moment de l’office, et comment le proposer sans confisquer la participation active? Autant de questions auxquelles cette masterclass tentera de répondre, en proposant des pistes validées par l’expérience.

Pianiste de formation, passionné de chant, Martin Szersnovicz a accumulé les engagements musicaux comme chanteur et chef de chœur pour des liturgies, veillées de prière ou enregistrements (pèlerinage des Routes de Vézelay, festival Saint-Jean, groupe de prière Abba, institut Philanthropos).
En tant que choriste, il a notamment fait partie du chœur de l’Orchestre de Paris sous la direction de Didier Bouture, Geoffroy Jourdain et Laurence Equilbey. Avec le Père François de Rasilly, il lance en 2008 la Route chantante de Lourdes qui tous les ans propose une démarche itinérante à 60 jeunes autour du chant et du service des malades pendant le pèlerinage national du 15 août. Il débute la composition en 2009 principalement pour des communautés religieuses (Fraternité de Tibériade, communauté Saint Jean, etc.).
Martin a participé comme chanteur, chef de chœur et compositeur à l’aventure des Dei Amoris Cantores (DAC), groupe pour lequel il a composé certains chants des albums Vers la Lumière, Sauvé et Veni.Il chante actuellement au Chœur de Grenelle, sous la direction d’Alix Debaecker.
Après avoir été avocat en droit social, Martin est aujourd’hui directeur des relations sociales dans une grande entreprise.

Chantre pour plusieurs dizaines de mariages, Martin Szersnovicz vous apporte son expérience dans l’animation de ces messes toutes particulières. Comment choisir les chants, tout en respectant la liturgie d’une messe de mariage ? Que ce soit en tant que fiancé(e) qui hésite sur les chants à choisir pour ta messe de mariage ou en tant que chantre qui anime des mariages, cet atelier-conférence t’apportera les clés des choses à savoir dans cette préparation. 

Pianiste de formation, passionné de chant, Martin Szersnovicz a accumulé les engagements musicaux comme chanteur et chef de chœur pour des liturgies, veillées de prière ou enregistrements (pèlerinage des Routes de Vézelay, festival Saint-Jean, groupe de prière Abba, institut Philanthropos). En tant que choriste, il a notamment fait partie du chœur de l’Orchestre de Paris sous la direction de Didier Bouture, Geoffroy Jourdain et Laurence Equilbey. Avec le Père François de Rasilly, il lance en 2008 la Route chantante de Lourdes qui tous les ans propose une démarche itinérante à 60 jeunes autour du chant et du service des malades pendant le pèlerinage national du 15 août. Il débute la composition en 2009 principalement pour des communautés religieuses (Fraternité de Tibériade, communauté Saint Jean, etc.). Martin a participé comme chanteur, chef de chœur et compositeur à l’aventure des Dei Amoris Cantores (DAC), groupe pour lequel il a composé certains chants des albums Vers la Lumière, Sauvé et Veni.Il chante actuellement au Chœur de Grenelle, sous la direction d’Alix Debaecker. Après avoir été avocat en droit social, Martin est aujourd’hui directeur des relations sociales dans une grande entreprise.

L’opportunité d’animer une messe de mariage se présente souvent. Force est de constater qu’animer des obsèques est moins fréquent… Pourtant, n’est-il pas aussi important de célébrer l’entrée dans la vie éternelle ?

En effet, les funérailles sont l’occasion de rappeler que, malgré le deuil, la vie ne s’arrête pas à la tombe. Dans le cadre de préparation et d’animation de messes de funérailles, tant en famille qu’en paroisse, comment apaiser et alléger la souffrance, porter la révolte et l’incompréhension, transmettre l’espérance par le chant, là où les mots sont généralement impuissants et assourdissants ? Que dit l’Église d’un point de vue liturgique ? Quels chants peut-on proposer pour ces messes ?

Cette masterclass s’adresse à tous ceux qui souhaitent proposer leur aide pour l’animation des messes dans ces moments difficiles mais remplis d’espérance. Une masterclass inattendue sur un sujet essentiel.